Après le début du décompte des déceptions de la saison, voici celui de « Pleine lucarne », mon top 10 de l’année 2015. Qu’ont en commun Kansas City et Orlando ? La révélation de certains joueurs. Au Sporting, ils ont permis à l’équipe de connaître une bonne saison malgré la pléthore d’indisponibilités et les coups du sort. Chez les Mauves, ils ont permis au nouveau venu en MLS d’être compétitif dès ses débuts dans une compétition que beaucoup de joueurs découvraient.
10. Kansas City fait face à la fatalité
Il y a des années comme ça, où les éléments se lient contre vous. Kansas City est bien placé pour en parler. Pendant de longues années, il était facile de citer les titulaires défensifs, sans se tromper. Cette saison, les blessures se sont accumulées alors que le gardien Marin a soudainement décidé de s’en aller. On passera sur la saison difficile de Zusi, pour résumer cette guigne au match à Portland, avec la blessure de Melia qui réalisait des exploits et au tir au but d’Abdul-Salaam qui a touché les deux poteaux sans franchir la ligne.
Et pourtant, les hommes de Peter Vermes ont du mérite. Alors qu’à un moment donné de la saison, l’entraîneur se demandait quelle défense inexpérimentée il allait aligner, celle-ci tenait le coup toujours ou presque. Il faut dire qu’elle était bien protégée par Mustivar, une des révélations de la saison qui peut entrer dans la liste des joueurs sous-estimés de MLS. Solide derrière, Ellis a aussi fait mal lors de ses montées sur corner. Bon dans le jeu aérien, le Sporting était emmené par un Feilhaber ayant retrouvé ses meilleures sensations, ce qui lui a permis de regagner ses galons d’international.
9. Orlando : pas d’expérience ? Pas d’importance !
Même avec le repêchage d’expansion, l’expérience en MLS des joueurs d’Orlando en début de saison ne pesait pas très lourd. Les joueurs de champ bien connus sous nos latitudes se résumaient à trois noms : la vedette internationale Kaka, l’international américain Shea qui revenait de deux saisons difficiles en Angleterre, et Collin qui quittait ses habitudes de longue date à Kansas City.
Autour d’eux, on a découvert une pléthore de joueurs latins venus de tous horizons, à l’image des Ceren, Ramos, Higuita et autre Rivas. L’entraîneur Adrian Heath, au club depuis des lustres, a rapidement réussi à bâtir une équipe tenant la route. Parfois inefficace et naïve, elle a rarement été archi dominée et a souvent excellé sur les flancs.
Et puis, il y a son buteur canadien Larin : complet, bon tant dans le jeu court que dans la vitesse, tant au sol que dans les airs, il a battu tous les records pour un néo-professionnel en trouvant le fond des filets à 17 reprises.